La Gardiole est un sommet dédaigné de tous car n’atteignant pas les 3000 mètres… Et pourtant… Vue à 360°…
Sur des sommets italiens dont j’ignore le nom…
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Sur le massif de la Meije
( dans l’ordre, Gaspard, pointe Nero, Meije orientale, Grand Pic de la Meije)…Sur le massif des Ecrins…
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Y a aussi les Aiguilles d‘Arves qui bien que n’atteignant pas les 4000m se débrouillent pour toujours se faire voir…
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Et y a une cyclotouriste qui gravit les goulottes (que de neige, pas de glace) à 60°, histoire de s’entraîner pour le Monte Nevado Pisco ( au passage c’est pas gagné, il y a des passages à 45° et d’énormes crevasses et un passage exposé, bon on verra) et l’Aconcagua ( à mon avis plus facile même si plus haut)…
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Au sommet y avait la cyclotouriste, fiston et petit-fils, et bien sûr…
Un gros St Bernard qui se régale comme c’est pas possible…
Du bonheur… Et du beau… Comme d’hab…
Bref, un entraînement comme cela c’est super…
Pourquoi partir alors ? Et si loin ? Justement…
Attention, la Canaletta, dernier couloir d’éboulis et de neige entre 6500m et près de 7000 m pour atteindre la Cumbre de l’Aconcagua est terrible : le manque d’oxygène conduit à une halte tous les dix pas, chaque rocher devient un objectif.
Crois-moi, entre 6000 m et 7000 m, il y a un monde !
Je te crois Jean, je te crois juste je vais tenter et puis tenter et tenter et si je n’y arrive pas au moins j’aurai tenté… Dis as-tu été à caracas et as-tu traversé la Colombie ?
Si oui suis avide de renseignements, merci d’avance et Merci de ton commentaire, bisous
Je ne connais pas la Colombie. Caracas, le temps d’une escale technique.
Pour l’Aconcagua, quelque jours d’acclimatation sont nécessaires dans des camps successifs (il faut compter deux semaines sur place) :
Arrivée à Puente del Inca (2900m), un à deux jours pour monter au camp de base Plaza de Mulas (4270 m) avec éventuelle étape au dessus de Confluencia vers 3500m, puis 2 A/R à Nido de Condores (5400m) pour équiper un camp et quelques nuits sur place pour l’acclimatation, 2A/R à Berlin (6000 m), une nuit à Berlin et si l’on est en forme le sommet à 6965, sinon une nuit vers 6400 m avant le col des vents, une traversée et la remontée de la Canaleta (pente de 40° environ), la crête sommitale avec vue impressionnante sur la face sud et avec le vrai sommet sur la gauche à 20 mn.
La haut une petite croix métallique, un tiroir avec livre d’or pour attester de son passage (ma trace vers le 26/1/1994)
Attention, c’est une expé, il faut deux tentes avec navettes entre chaque camp, réchauds à essence avec 5 à 10 l d’essence par personne, lyophilisés.
On peut louer des mules pour monter le barda au camp de base, plus haut, elles meurent donc on fait la mule avec des A/R bons pour la forme et l’acclimatation.
Riz et pâtes cuisent mal à cause de la pression et de l’ébulition à 80°C.
Il faut faire fondre la neige, il n’y a de l’eau qu’au camp de base.
Il faut aussi un permis que l’on obtient à Mendoza contre cv montagne, certificat médical et droit d’entrée.
Attention aussi au MAL aigu des montagnes : pendant mon expé, une allemande est morte d’un œdème pulmonaire (emporter du Diamox).
Attention aussi en début d’été (janvier) aux dédales et labyrinthes de pénitents qui ralentissent la marche sur névés.
Il peut faire froid : j’ai eu -40°C et vent terrible au col des vents une première fois puis conditions acceptables pour le sommet.
De là haut, s’il fait beau, vue sur la cordillère et les nombreux Cerros, le Pacifique et dans la pollution Santiago et aux lever et coucher du soleil, ombre portée de l’Aconcagua sur la haute atmosphère.
Voilà pour les conseils …
Bin dis-donc c’est une vraie expédition, remarque je m’en doutais…Va falloir que je me trouve un compagnon de cordée, seule c’est pas possible, à moins d’être superwoman, ce que je ne suis pas. Y-a-t-il des guides pour t’emmener à des prix abordables ? En tous cas, merci de toutes ces précisions, pour la Croix métallique et le livre d’or, y a aussi au sommet du Grand Ferrand ( un qui me narguait et je sais même pas si il atteint les 3000m…). Bon on verra, on verra.
Sinon je suis avide de renseignements. Et le CV de montagne, on se le fait soi-même ou il faut des attestations ?. Encore merci, amitiés. Pour le mal des montagnes, croyais être à l’abri de ça, jamais aucun problème en montagne, mes 3 plus de 4000 sans blème, pas le moindre petit mal de tête, pas le moindre essoufflement et puis au lac Titicaca, badaboum, ratiboisée, mais passée en 48h de O à près de 4000… Vais emporter du diamox et essayer de m’acclimater et quand même veux pas mourir, même si des fois je reconnais que suis allé au-delà de mes limites… Remerci, reamitiés.
Je viens de suivre votre conversation et de prendre plein de conseils judicieux. Merci pour tes questions Françoise et un grand merci pour tes réponses Jean.
J’ai pris note de tout pour en faire un bon usage lors de ma tentative d’ascension de l’Aconcagua que j’espère mener à bien dans ma traversée de l’Amérique du sud en 2012.
Coucou à tous les deux !
Cordialement
Jean-Luc dit Janodou
Coucou mon frère, je t’ai démasqué, excuse-moi je t’avais confondu avec un autre Jean, cyclotouriste ayant parcouru l’Amérique latine, d’où ma demande de renseignements sur le Vénézuela et la Colombie…
En ce qui concerne l’Acacongua, j’ai deux avantages : arriverai après des semaines d’acclimatation à l’altitude et aux efforts, et j’ai remarqué que quand t’es bien entrainé au vélo la montagne te parait facile. Reste que l’altitude et le manque d’oxygène et le froid risquent de me faire faiblir, mais n’en ferai pas une maladie, irai là où je peux et si je vais pas au sommet en ferai pas une maladie… Le vrai courage étant parfois de renoncer…
Encore merci de tous ces renseignements et de suivre mon blog.
Alors faut compter combien pour guide, mule et tout le reste ?
Bisous