Vendredi 6 et samedi 7 avril 2012
Voilà, l’intégralité de mes affaires est mouillée, quand je dis l’intégralité c’est l’intégralité…
Allez pas de dégats, tout est sec
Demain je reprends la route, je vais partir tôt (pas à la nuit quand même, le jour se lève de plus en plus tard et se couche de plus en plus tôt, bizare,bizare) pour atteindre Puyuhuapi, mais j’ai bien protégé toutes mes affaires, acheté (enfin on me l’a donné) un plastique pour doubler le tapis de sol de ma tente
Reste que mon kwé n’est plus impreméable ni mon poncho, j’espère à Coyaique trouver quelque chose…
La météo est meilleure aussi, sous le soleil La junta serait un village sympa, avec ses maisons colorées
Celles en bois..
Sa cascade
Ses dahlias
Son envers du décor…
Bisous à tous et mille excuses à tous ceux à qui je n’ai pas répondu car considérés par Gmail comme spameurs… Et il pleut…
Bonjour F.,
L’humidité ne t’épargne pas et en vélo c’est réellement »chiant » quand ça dure plusieurs jours de suite. J’ai des souvenirs encore humides de Scandinavie. On attend le moindre rayon de soleil comme le gros lot de la loterie nationale…On devient moins materialiste et + en communion avec ce qui a réellement de l’importance, s’abriter,se chauffer, manger chaud, rouler sur 1 chemin sec… . A ton avis, le climat est il beaucoup moins humide entre novembre et fevrier? Peux tu te renseigner auprès des « natives » pour me permettre de rêver à notre future rando dans ce coin? merci et grosse bise. André
Franchement pour le climat je ne sais pas, les cyclos en février se sont aussi faits saucés… Honnêtement je pense que la Patagonie, tant argentine que chilienne mériterait qu’on lui consacre des semaines alternant marche, pêche, navigation dans les lacs, vélo, repos au coin du feu en fonction du temps, je pensevraiment que le mieux est de s’adapter au temps et de l’apprécier plus que malheureusement je ne le fais… Besos a los dos
Coucou Françoise,
Comme tu le dis si bien, cette carratera si agréable sous le soleil, peut être démoniaque les jours de mauvais temps. J’y ai même eu droit à des tempêtes de neige… Penses quand même à faire étape à Puerto Rio Tranquilo pour aller visiter les cuevas de marmol. J’avais un gros avantage sur toi, avec ma remorque le vélo souffrait beaucoup moins et donc moins de tracas mécaniques et surtout mon sac « bob » était parfaitement étanche. Le gros inconvénient quand même est le poids de la remorque qui se fait bien sentir dans les montées chiliennes.
Cohaique est une ville bien achalandée, avec supermarché et auberges confortables.
Besos,
Jean le cyclo.
Je n’ai pas répondu à ton précédent message, alors je fais d’une pierre deux coups…
Pour la piste j’ai un véritable problème lié à une méchante discopathie, chaque chaos de la piste engendrant lombalgies et cruralgies et ma myopathie qui fait que je n’ai pas de force et sur piste il faut souvent passer en force quand montée et pierres, nids de poule, gravier, tôle ondulée, le corollaire c’est que je ne risque pas de casser chaine ou pédale… Pour moi la charette est exclue, le vélo couché aussi, j’ai essayé.
Pour ton blog je le consulte après coup, je préferre ne pas me faire de frayeur…
Oui on m’a dit que Cohaique était bien achalandé, je vais essayer de trouver une veste goretex;
Sinon, maintenant il existe una casa de ciclistas à Manihuales, je vais y passer
Bisous à toi et si la Patagonie ne me kidnappe pas je te ferai passer mon itinéraire à Madagascar, trop trop bien, beaucoup plus facile qu’ici, à condition de ne pas y aller pendant la saison des pluies…
Bisous Jean le cyclo
Joyeuses Pâques, mange du chocolat tu oublieras que tu es mouillée, juste un instant.
Là je ne suis plus dans la ville du chocolat, mais ne t’inquiète pas je m’en suis gavée, joyeuse Pâques aussi
toi .. tu vas nous attraper un rhume un des ces quatre !!
Bin voilà, c’est fait…