Jeudi 27 octobre 2011
Patacamaya – Santiago de Callapa
Distance parcourue : 60,05 km
Vmoy : 11,3 km/h Vmax : 51,2km/h
Température : minimum : 14° maximum : 33°
Dénivelée positif : 239m
Dénivelée négatif : 397 m selon compteur
Heures sur le vélo : 5H17’29 »
Départ : je ne sais plus
Arrivée : je ne sais plus
Je quitte mon petit hôtel rustique comme je les aime…
Et sa jolie petite fille…
La frontière est encore loin…
Le danger toujours présent…
Et divers…
La route longue…
Rarement un village…
Et son minibus…
Des cours d’eau à sec (quebrada)…
Au réveil le ciel est d’un bleu d’acier increible, puis des cumulus apparaissent, en fin d’après-midi l’orage menace, impression de beau temps chaud avec quand même quelques courants d’air froids.
La route est magnifique, la circulation rare, le paysage d’enfer, que demander de plus ? Juste que je puisse passer sur le grand plateau et que je ne sois pas obligée d’appuyer sur la poignée quand je suis sur le moyen plateau pour éviter que ma chaine ne touche le dérive-chaîne… Quand même l’après-midi il y a quelques camions dont deux ou trois tarés qui me rasent alors
qu’ils ont toute la place…
Mais aujourd’hui le vélo est en fête…
Il va prendre le vent de face…
Puis coté droit…
Puis de trois-quart…
Il va flâner…
Se pâmer devant le beau…
Et béatiser… (cherchez pas dans le dico c’est un nouveau mot, ça veut dire en même temps être béat et faires de bêtises…)
Il va jouer à l’équilibriste…
S’assagir…
Puis dormir…
Et moi ?
Je vais côtoyer le beau…
Puis le sublime…
Le plus beau que ça tu meurs…
J’ai aussi droit à un peu de culture (des ruines)
Qui a envie de retaper une maison ?
Je pensais m’arrêter à Puente sobre el rio Desaguedero.
Mais surprise ce n’est pas un village, juste un pont… Au Pérou chaque pont avait ses quelques maisons…
Je n’ai plus d’eau, je ne sais si l’eau du rio est potable ou si elle
est chargée de sels minéraux toxiques…
Je vois un village au loin en dehors de la route.
Puis un cycliste.
Je lui demande comment aller au village, il me dit de le suivre, je lui demande si il y a un endroit où je peux dormir, il y a… Il me fait passer par un petit chemin quelque peu escarpé, de temps en temps je mets pied à terre…
Arrivé au village il disparaît… Il y a quelques tiendas (épiceries)
Cinq exactement, dans l’une d’elle une seule pièce où vit une vieille femme, elle vend quelques boissons et galettes pour survivre. Je renouvelle ma demande et on me loge à la mairie…
Je vais offrir un peu de bière au conseil municipal. On m’indique la pension où je peux manger ce soir mais il faut prévenir d’avance, je préviens. Il n’y a pas l’eau courante au village, juste des puits et des citernes, mais l’humour est là… Enfin, je ne sais pas…
Dans ce village comme beaucoup d’autres il y a des trésors cachés…
Demain c’est la fête au village mais je ne veux m’attarder, je veux arriver aux salars avant la pluie…
Bisous tout le monde
sublime, tes photos Quel contraste avec nos paysages à nous Alpins.
Bisous.