Mercredi 19 octobre 2011
Tiquina – Batallas
Distance parcourue : 53,59 km
Vmoy : 9,7 km/h Vmax : 60,4 km/h
Température : minima : 14°, maxima : 27°
Dénivelée positif : 272 m Dénivelée négatif : 353 m
Heures sur le vélo : 5H34’10 »
Départ :8 heures 58
Arrivée : vers 16 heures 30
Résumé de l’article
• Objectif : faire la moitié du chemin qui me sépare de La Paz
• Conditions météorologiques : beau temps froid, vent glacial violent l’après-midi
Particularités de la journée : ça monte pas mal puis descend puis ondule, le vent fort et glacial va me faire giter, lac et montagnes enneigées sont très présentes, je suis fatiguée. Je quitte mon hôtel de luxe pour en trouver ce soir un encore plus de luxe…
Le lit près de la fenêtre un véritable courant d’air, l’autre complètement défoncé, pire il n’y a pas de toilettes… Je crois que mon expérience d’hôtels boliviens va s’arrêter là… Prochaines fois la tente, j’essaierai de recharger mes trucs dans des restos (d’autant plus que dans le premier hotel pas de prise, le deuxieme pas de courant dans la prise, juste les courants d’air…), si restos il y a… Le resto de ce midi pas top et surtout j’ai attendu plus d’une heure, ce qui m’a mis mon étape un peu par terre… Un admirateur américain m’a photographiée…
Moi j’ai photographié les fleurs, ce ne sont pas des cosmos, je ne sais ce que c’est…
J’ai photographié les strates aussi…
Le matin c’était génial : le lac à droite, le lac à gauche, le soleil qui brille, d’accord il y avait une grande montée de plusieurs kilomètres, je repasse au-dessus de 4200, très banal…
Puis une descente, puis montée, descente. J’ai rencontré le yacht club le plus haut du monde… Sans yacht…
L’après-midi je me suis pris un violent vent de trois-quart coté face, j’ai cru que j’allais faire comme l’élève de mon fils aîné dans le petit avion et que le vent du sud soufflait très fort, moins une pour s’écraser dans le pré à coté… Puis mon vélo a gité, rigolez pas, c’est vrai, je me croyais sur un voilier, un monocoque bien sûr en train de faire contre-poids, bref pendant plus d’une heure j’ai bataillé, puis la route a tourné et j’ai eu le vent dans le dos. Je me sens à nouveau très fatiguée, je me couche très tôt, je me réveille dans la nuit pour manger… Toute la nuit j’ai eu des chauds et froids, le jour aussi d’ailleurs mais là c’était fonction du vent et si la route montait ou descendait… Ah oui le vent a chassé les nuages et les montagnes sont apparues resplendissantes…
Les villages sont très différents de ceux du Pérou, les maison sont dispersées, se côtoient des maisons traditionnelles aux murs de terre battue mêlée de paille et toit de chaume et des maisons plus modernes en brique. Parfois j’ai l’impression que le bord du lac est un chantier : maisons en construction qui semblent inachevées pour toujours… Et puis il y a les maisons qui me rappellent celles de Madagascar, toutes de blanc et rouge vêtues, la seule différence c’est qu’à Madagascar c’est pour coca, ici pour une marque de ciment…
Je m’arrête à Batallas, un peu triste la ville balayée de vent glacial… Mais l’église est sympa… Et le ciel bleu d’acier…
Je suis très fatiguée, je vais dormir avec la capuche de ma veste duvet, si j’avais la place je monterai ma tente…
Bisous tout le monde
Hasta pronto Francesca !
Bises à toi Grande Petite Soeur
Coucou vieux frère, je crois que nous sommes en direct, j’ai trouvé un café avec wifi, le premier depuis 9 mois, il faut dire que je suis dans une très grande capitale, et quelle capitale… La Paz…
Bisous à toi
Là tu dois vraiment te régaler dans ce décor sublime !
Bises
Oui, je me regale, bisous