Jeudi 9 juin 2011
Loja-Catamayo
Distance parcourue : 39, 15 km
Vmoy : 11km/h Vmax : 55,2 km/h
Température : minima : 17°, maxima : 29°
Dénivelée positif : 485 m
Dénivelée négatif : 1261m
Heures sur le vélo : 3H33’10 »
Départ : 10 heures 40
Arrivée : 15 heures 48 vélo déchargé dans la chambre
Résumé de la journée
- Objectif : Catamayo
- Conditions météorologiques : couvert, un peu de pluie pas méchante, un petit vent glacial parfois fort, deux rayons de soleil, douceur à l’arrivée à Catamayo
- Etat de santé : ça va, dents léger mieux (sous antibiotiques, pas ça)
- Particularités de la journée :
Départ tardif, oui hier j’ai veillé un peu, après je n’arrivai plus à dormir et je ne me suis réveillée qu’à 8h30, mais qu’est-ce que ça m’a fait du bien, le temps de ranger tout mon bazar qui séchait dans une chambre enfin non style salle réfrigérante avec un bon degré d’humidité, et bien il est passé 10 heures et demi, mais je prévois une étape pas démentielle et j’ai remarqué que le temps était meilleur l’après-midi…
Un dernier adieu à la douce Loja…
La sortie de Loja qui monte très fort, je pousse…
La frontière est à moins de 200km, je vais l’atteindre plus vite que ne va arriver ma carte bancaire…
Les 7 premiers kilomètres ne sont pas intéressants, sauf à s’instruire sur ce pays et sa mentalité…
Puis la route va monter et descendre dans un paysage toujours superbe,
pour se décider à monter franchement à un vrai col.
A un moment (oh pas longtemps cinq ou dix minutes, le vent m’est favorable et je passe de 5,2 à 7,2 ( pour les non cyclo c’est ma vitesse, sachez que je peux faire du 4,8 sans tomber…) . Il y a une vitesse qui décroche, c’est pénible mais pas dramatique, surtout quand tu roules la majeure partie du temps sur la petite vitesse. Surtout mon dérailleur est dur à passer, je parle dur physiquement, le réparateur qui n’y connaissait pas grand chose m’a dit ne rien pouvoir faire, des fois je suis obligée de passer la vitesse avec le creux de la main. C’est très pénible ces gens qui ne comprennent pas que tu puisses avoir des difficultés. C’est comme la sangle pour tenir mon frein, il m’ a mis un morceau de pneu, je lui ai expliqué que je ne pouvais pas m’en servir, mais il n’a rien compris… Bon j’ai acheté un élastique à cheveux, pour l’instant je me débrouille avec… La béquille remise d’aplomb, avec beaucoup de précautions plus le frein avant ça a l’air d’aller…. Prochain voyage, c’est sûr, je change de monture…
Le froid devient intense, je me couvre et évidemment je transpire dedans, mais pas le choix. Et comme ça descend tout droit jusqu’à Ushuaïa je vais franchir un vrai col cette fois-ci à 2648 mètres avec un vent glacial.
J’ai quand même droit à une demi-minute de soleil…
Puis ce sera une longue descente de 20 km sur Catamayo, et quand la route plonge, c’est sûr qu’à la descente c’est mieux…
Vue d’en haut Catamayo est une ville étrange, en son centre un aéroport.
Les maisons sont très espacées . Il y a plusieurs hôtels, j’en choisis un très simple, mais en général c’est mieux que les qui veulent faire bien et sont pourrav… Je prends l’option sans télé, erreur je n’ai pas de prise pour recharger tous mes petits objets… Le sol de ciment n’a pas été balayé depuis plusieurs jours, mais les chambres ouvrent sur un patio et l’ensemble n’est pas sinistre. Ce soir j’irai manger au resto car ce midi (enfin à deux heures, c’était vivres de courses).
J’ai deux options pour demain et les jours suivants : suivre la Panam, mais la circulation d’absente est devenue présente, très tolérable, il ne faut pas exagérer, mais présente quand même. Et un chemin de traverse, probablement une piste. Tous les deux aboutissent à Macara, la ville frontière. Je pense que le chemin de traverse est super sympa mais demandera plus de temps et d’effort. Je verrai demain, la nuit porte conseil…
Allez, belle journée et surtout plus de fièvre… Et pas encore la rage…
Bisous à mes copains…
Et vive le Pérou !
Tiens, je crois qu’il vient d’y avoir des élections importantes dans ce pays.
Bises à toi
Tu pourrais pas me trouver un lien avec une carte, la je vais partir completement a l’aveugle…
Besos