Bivouac à la sortie d’un hameau sur l’E35 – Bivouac dans un hameau, Nunurco sur un col venté , pluvieux et à près de 3000 mètres.
Distance parcourue : 30, 50 km
Vmoy : 7 km/h Vmax : 39,2km/h
Température : minima : 16°, maxima : 29°
Dénivelée positif : 746 m
Dénivelée négatif : 420 m
Heures sur le vélo : 4H18’23 »
Départ : mystère
Arrivée : remystère
Résumé de la journée
- Objectif : avancer
- Conditions météorologiques : pluies, accalmies, pluies, etc, plutôt accalmies que pluie
- Etat de santé : la douleur de la morsure de chien m’a réveillée cette nuit, en soit ce n’est pas grave, non ce qui m’inquiète c’est le risque de rage
- Particularités de la journée : alternace de piste et bonne route, route quasi déserte, paysages somptueux, enquête sur l’état vaccinal de la population canine, bivouac dans un village planté dans un col venteux, pluvieux à près de 3000 mètres, une super rencontre, je mange de la peau de cochon, du lait et du café (dans le désordre)
Ecrivant cet article en différé, vous avez de la chance amis lecteurs, ce sera de l’abrégé :
- J’ai eu peur toute la nuit mais on ne m’a pas attaquée
- Le paysage est toujours aussi somptueux, je vais encore longtemps suivre la retenue d’eau
- J’ai bien fait attention sur la piste qui descendait de ne pas déraper sur les cailloux
- Dur de ne pas faire la grimace…
- C’est même très dur, quand même ça se mange, surtout une fois le gras enlevé, trempé dans le sel et accompagné du maïs du champ d’en face.
- Me voici à Palmas
- Après avoir fait connaissance avec el « Gobernacion », la police, j’investis l’état civil, les autorités sanitaires, moi je veux savoir si le chien est vacciné… On veut m’envoyer voir le médecin, je dis que ce n’est pas la peine, que je suis médecin et que je me suis soignée, moi je veux savoir si il y a un risque de rage, alors la réponse est la même, pas de certificat, pas de registre, le camion passe tous les ans et le chien est probablement vacciné (oué probablement mais pas sûr…), avant il y a vait la rage mais plus maintenant. Habituellement ils mettent le chien et l’humain en observation trois jours, oué, la rage l’incubation peut durer des années et l’issue est fatale une fois les symptomes déclenchés, jusqu’à présent une seule personne a survécu, et bin dis donc. Tout le monde me rassure, n’empêche ma cuisse elle est pas belle…
- En attendant mon tour chez les autorités j’ai le temps de photographier les dessins des enfants destinés à sensibliser la population sur la protection de la nature.
- Je continue mon chemin, fais très attention dans la boue, je sais que mon équilibre est précaire…
- Je ne peux m’empêcher de photographier de drôles de maisons…
- Bon bin je suis pas encore arrivée…
- Je finis par trouver une épicerie, je fais mes provisions pour ce soir et demain, on me propose de planter ma tente là, mais je voudrais monter le col cet après-midi, je me sens en forme et je ne voudrais pas arriver trop tard à Cuenca, je rate une rencontre mais en aurait une autre super belle. Je monte donc mon col (à près de 3000 quand même, oué pas de problème, Ushuaïa, tout droit, ça descend jusqu’à la mer…)
- Ce ne sera pas le grand enthousiasme pour que je plante ma tente là, je vais avoir froid, je ne sais pas, et finalement, tout le village va venir m’offrir son obole, je vais devoir boire du lait chaud, du café, on m’offre une tonne de petits pains et encore plein de choses…
- Le soir je vais réentendre un « buenas noches senora, buenas noches », je sors la tête comme une folle de ma tente et je vais passer une délicieuse soirée en compagnie de quelques jeunes du village. Katarina et moi sommes sur la même longueur d’ondes, elle écrit, elle voudrait étudier les langues étrangères, elle ne voudrait pas pour autant quitter sa montagne, sa communauté, sa famille…
- La tempête va souffler toute la nuit, la pluie aussi va tomber, je suis bien au chaud dans ma tente et mon duvet…
- Bisous tout le monde
Et biens dis donc, que d’aventures. Ici on a du 3 jours de « froid » ou il n’a fait que 18• mais la c reparti pour 30. Le temps est bizarre cette année
Pédale bien et courage bientôt la moitié des km parcourus.
Je crois que la terre a du basculer sur son axe. Aujourd’hui je sui sdans un hôtel où je réceptionne bien internet dans la chambre, donc je vais en profiter mon mettre mon blog à jour, me reposer, faire sécher mes affaires, ça quand il fait 15° dans la chambre c’est du style mission impossible…
Bisous
Et pour continuer dans les nouvelles météorologiques, pendant qu’au sud les montagnes sont enneigées dès 1500m, ici au nord de la Loire, c’est la grosse chaleur digne d’un mois d’août. Cela dure déjà depuis avril.
Autre sujet, je devrais savoir demain la date précise de mon départ. Ca n’a l’air de rien pour les autres, mais d’arrêter définitivement une date est un moment important. Tu as du connaître la même sensation. Tu franchis un cap important de ton périple puisque le rêve touche presque la réalité, tu palpes le papier qui t’emmènera sur la route des Andes vivre des moments importants d’une vie.
Demain, je te confirmerai ces quelques lignes.
A très bientôt et bon chemin
Oué, trop, trop chouette, après tu verras tout va très vite. Bon moi j’ai pris mon billet 8 jours avant de partir, alors j’ai pas eu le temps de paniquer et j’ai pas ceci et j’ai pas fait cela, j’ai dit ça suffit maintenant, tu pars et on avisera sur place… Bon tu me raconteras ta fête. Moi ce sont mes amis « les Chamois Lucois » (un des deux groupes de randqui ont fait une fête pour moi et je leur ai écrit une chanson, j’ai la bannière pour emmener jusque Ushuaïa…
Après tu vas nous écrire les J moins quelque chose…
Besos