Vendredi 16 mars 2012
Bivouac au milieu des vaches-San Martin de los Andes
Kilométrage : 71,56 km
Vmoy : 11,1 km/h, Vmax : interférences électromagnétiques
Heures sur le vélo : 6h24’21 »
Température 20° à 41°, grand beau temps, vent fort contre l’après-midi
Dénivelée : positif : 165m, négatif : 407m, je continue à descendre au centre de la terre
Article écrit en décalé, j’ai tout oublié…
Sauf que le vaches ont fait meuh toute la nuit…
Que j’ai traversé une espèce de pampa avec des montagnes au loin…
Que c’était comme d’hab, beau…
Que les ponts étaient en meilleur état qu’au Pérou…
Limites quand même les ponts…
Et… Monica, le nom du rio ?
Que les barbelés n’étaient là que pour ennuyer les campeurs sauvages…
Que le ciel était bleu et la route déserte de chez déserte…
Que parfois pointaient des sommets enneigés…
Que je n’avais pas failli à ma promesse, à savoir semer de petits cailloux verts fluos pour le sieur Janodou qui, je crois bien, va arriver avant moi à Ushuaïa…
Que je ne sais toujours pas synthétiser, là vous avez tout : la pampa, la montagne, le sommet pointu enneigé, le rio…
Que les moutons étaient cools…
Que j’avais quand même réussi à me tromper de chemin mais à rectifier très vite mon tir…
Qu’après un an et presque 2 mois ma fascination pour les rios était restée intacte…
Que parfois la route était droite, mais moi j’aime…
Que l’on ne pouvait oublier les volcans pas loin…
Que la forme des montagnes m’intriguait…
Que la route adorait gondoler…
Que grande avait été ma tentation de m’arrêter à Junin de los Andes où je m’étais offert un petit repas au resto…
Mais que courageusement j’avais continué, que le vent contre m’avait fatiguée, pas les rios, pas les rios…
Que pas de doute j’étais bien en Argentine…
Que la pampa avait laissé place aux champs de blé
Que d’un coup, d’un seul j’étais rentrée dans une montagne verdoyante…
Que les nuages allaient sortir de je ne sais où et les voitures aussi…
Que bing, d’un coup je m’étais retrouvée à San Martin de los Andes, encore un décalé bizarre, ville très touristique très riche…
Bisous tout le monde
Message envolé, je recommence :
Tu as un grand panneau avant le pont délabré : Rio Malléo
Les autres minis rios ce sont ses enfants. Famille trop nombreuse, je ne cherche plus ! Je préfère admirer inlassablement, et rêver devant tous ces paysages photographiés.
Magnifique région.
Besos
Voilà que je déteins sur toi, on s’en fout des noms, juste on regarde et on a une émotion, là est le principal… Bisousssssssss