Mercredi 11 janvier 2011
Bivouac vers une estancia sur la ruta 5 – Vallenar
Kilométrage : 80,25 km
Heures sur le vélo : 5h25 »17 »
Vmoyen : 14,8 km/h Vmax : interférences électromagnétiques
Températures : minima : 16°, maxima : 41°
Matin couvert, après-midi grand beau temps chaud
Grande et belle autoroute, grande berma où je me sens en totale sécurité
Pour le reste, bin du désert…
En fait je ne vais vraiment commencer à sortir du désert qu’après Vallenar, quand même petit à petit la végétation revient…
Ciel, un virage, comment on tourne ? Je sais plus…
Et là ne serait-ce pas le grand indien d’Amazonie qui m’a attaqué dans ma tente ?
Si, c’est lui… (au passage la sécurité des biens et des personnes est telle au Chili (hormis les attaques de camions et de bus…) que je ne rentre même plus mes affaires dans la tente et n’attache plus mon vélo, certains me diront que j’ai tort… Je ferme quand même les sacoches, la rosée disparue depuis des mois réapparait…
Et qui que revoilà ?
Non, pas les tombes des morts sur la route, là c’est sans fin… Revoilà le petit train de trésors cachés, à propos de trésors, j’ai oublié de signaler aux cyclos ultrafêlés que le chemin caillouteux que l’on emprunte après la douane fantôme dans le Sud Lipez est bourré de pépites d’or, j’en ai ramassé une, mais l’ai perdue…
Il n’y a pas que les indiens qui s’échappent, voilà aussi une vigogne échappée d’on ne sait où…
J’arrive à Vallenar, pour les cyclos tentés de traverser ce désert (c’est un peu long quand même…), prendre la troisième sortie, la première va à Vallenar Nord, laisser, la deuxième je ne sais plus, la troisième c’est bon.
Voici Vallenar
Son hôtel vert (l’hotel de Atacama)
Mon bienfaiteur… Encore merci Don Giovanni…
Sympathique cette photo. Tu es rayonnante ! un beau tee-shirt aux couleurs du sud et enfin …grâce a Don Giovanni : un casque en titane !
Une belle rencontre.
Besos