Samedi 19 novembre 2011
Llica – Isla Pescado sur le Salar d’Uyuni
Kilométrage : 60 km
Heures sur le (ou à coté du) vélo : fausse manoeuvre, trop comme d’hab’
Températures : min : 59°F, max : 113°F
Départ : 7 h
Arrivée : vers 16 heures
La libération de l’otage a eu lieu à 7 heures…
L’otage a essayé de faire dire aux soeurs que l’on pouvait passer directement de LLica au Salar, non on peut pas, bon avec le vélo ce n’est pas comme la voiture, il y a des virages où elle peut couper…
L’ex-otage a pas envie de se refaire cette horrible piste qui va lui prendre plus de deux heures, hier elle a bien repéré l’entrée sur le salar…
L’ex-otage se croyant toujours plus intelligente que les autres, après avoir galéré sur cette piste (qu’elle a parcouru la veille), piste où alternent tôle ondulée et sable, l’ex-otage va donc tenter de couper par le salar, oué maintenat elle s’y connait en salar, bien sûr elle ne pourra pas rouler, elle va s’enfoncer, pire surgit un rio… L’ex otage ne savait pas qu’il y avait de si grands rios sur le salar, si elle avait réfléchit, elle se serait souvenue qu’elle en avait aussi vu sur le salar de Coïpassa…
L’ex-otage sait maintenant que les abords des salars sont souvent mouillés, donc inroulables, de plus il tuent le vélo (et la cyclo). Il faudra à l’ex-otage un peu plus de deux heures (environ 12km) pour rejoindre la vraie piste sur le salar et surprise pas longtemps mais quand même un vrai petit billard…
Puis ce sera moins bon, mais très roulable quand même…
Arrive une bifurcation, je vais prendre à droite, je verrais que c’est ce que conseille Enzo, mais cette partie du message, je l’ai zappée…
Juste je savais, tu vises une île, puis une autre, puis une autre…. Ce n’est pas ce que j’ai fait, mais je m’en suis tirée… Sur le salar il y a beaucoup de petites îles non marquées sur la carte.
Allez le Salar tel que vous le verrez dans tous les livres de géographie…
Sur ma droite une île, une autre au loin…
Franchement je ne sais le nom de ces îles mais je suis fatiguée et l’orage menace, alors je quitte les traces et plante ma tente sur cette petite île inhabitée qui s’avérera être l’isla Pescado.
De la journée je ne verrai que deux bus locaux au loin, les touristes ne s’aventurent pas jusqu’ici.
De l’orage je n’entendrai que le tonnerre, quelques gouttes tomberont et le volcan sera blanchi…
Bien sûr j’aurai droit à mon coucher de soleil des mers du sud…
Bisous tout le monde
Splendide ! Tout simplement splendide !
Besos
Spendide ???
Tu verras Jean-Luc… d’ici quelques mois, lorsque tu seras là que c’est « chiant » de rouler toute une journée en ayant l’impression de faire des rouleaux !
J’ai pas eu l’impression de faire des rouleaux, moi j’avais peur de devoir dormir sur le salar surtout par crainte de me faire écraser, je crois que si j’avais du le faire j’aurais mis mes feux clignotants, et par crainte d’être inondée. Les français super interviewvers ont dormi sur le salar, ils n’ont pu planter la tente, je savais moi que c’était dur, on me l’avait dit. Moi quand même ça m’a pris deux jours, deux nuits et deux heures, j’ai eu le temps de m’habituer et je ne me suis pas perdue, j’ai eu des dotes oui, mais pas perdue, j’ai rencontré une moto, il a dormi sur l’île en face de la mienne, malgrè son GPS il s’est perdu, je lui ai indiqué l’île incahuasi, les français aussi se sont perdus et pourquoi ma boussole a toujours marché et celle des françai s’est complètement affolée ? Heureusement que je n’ai pas pensé à ça, ça m’aurait inquiétée. Maintenant je suis inquiète sur comment je vais gérer mon eau, la tarversée du désert et le passage du pas, sans compter que de l’autre coté il y a encore 134km sans eu mais ça devrait re escendre, l’eau des rios est peut-être moins mortelle en Argentine qu’au Chili et Bolivie, j’en doute…Bon ça devient de plus en plus compliqué mon truc…
Mais tu vas y arriver Frabçoise, je ne me fais pas de souci !
A bientôt
Faut bien que je m’encourage puisque les potes ne l’font pas !!!!! 🙂
Faut bien que je m’encourage puisque les potes ne l’font pas !!!!! 🙂
T’as raison Jean-luc, on n’est jamais mieux servi que par soi-même…
Quel régal de voyager avec toi… Tu traverses vraiment des paysages magnifiques…
Bisous
Merci mon Cyrilou que j’aime, bisous à toi et à ta belle