Pallasca 3200 mètres – Bivouac près du rio qui rejoint celui du canyon del Pato
Distance parcourue : 22,90 km
Vmoy : 5 km/h Vmax : 27,8
Température : minima : 11°, maxima : 37°
Dénivelée positif : 57 m
Dénivelée négatif : 1323 m
Heures sur le vélo : 4H16’42 »
Départ : 8h45
Arrivée vers 15 heures 30
Résumé de la journée
- Conditions météorologiques : soleil, le frais fait place à la douce chaleur au fur et à mesure que je descends, le vent forcit au fur et à mesure que l’heure avance, que du normal ça
- Objectif : avancer au maximum, sortir de cette vuelta
- Etat de santé : bon
- Particularités de la journée : la piste est meilleure, ça descend, c’est très aérien, étroit et excessivement dangereux, y a personne, une des plus belle merveilles du mon de va m’aclater au visage sans que je ne m’y attende… L’après-midi cool projetée près du rio se transforme en réparation de ma 1ère crevaison… Bivouac dans la cour d’une maison abansonnée au bord du rio
- Article écrit en décalé, alors les points forts :
- Conditions météorologiques : soleil, le frais fait place à la douce chaleur au fur et à mesure que je descends, le vent forcit au fur et à mesure que l’heure avance, que du normal ça
- Objectif : avancer au maximum, sortir de cette vuelta
- Etat de santé : bon
- Particularités de la journée : la piste est meilleure, ça descend, c’est très aérien, étroit et excessivement dangereux, y a personne, une des plus belle merveilles du mon de va m’éclater au visage sans que je ne m’y attende… L’après-midi cool projetée près du rio se transforme en réparation de ma 1ère crevaison… Bivouac dans la cour d’une maison abandonnée au bord du rio
- Article écrit en décalé, alors les points forts :
- Le temps :
Beau temps, le frais du matin fera place à la douce chaleur du canyon, le vent qui remonte les canyons dés le début de l’après-midi n’a pas oublié de se réveiller… - La route
Alors tout un poème la route… Cela fait maintenant plus de 10 jours que je suis sur cette piste extrêmement difficile, je n’ai plus qu’une envie, en sortir et rejoindre la route que je crois »normale » à Chuquicara, ville que je crois aussi normale et où j’ai décidé de faire une pause (au passage on s’est retrouvé 5 cyclos dans cette ville avec tous la même idée de pause, on s’est tous enfuis le lendemain…)
Alors pour rejoindre la route que je crois être normale il y a deux routes, une qui passe par Cabana et d’autres villages et une qui ne rencontre aucun village sur une distance estimée de 150km. je vais interroger mille personnes, les réponses divergent, en fait nul ne connaît la route, mais quelle est donc la meilleure route pour la bicyclette ? Une dame me dit « ça dépend si vous voulez visiter les villages ou pas » » Non je ne veux plus visiter les villages, je veux le plus court et le plus facile pour sortir de ce que commence à considérer comme un piège, pas encore mortel, mais qui sait. La dame me dit alors de prendre la route la plus courte, juste d’être prudente dans les virages.
Je quitte Pallasca et ses balcons bleus
Ses rues pentues
Pas toujours asphaltées
Le début de la descente se passe bien, je suis extrêmement prudente vu que c’est extrêmement dangereux, piste étroite, sablio-gravillo-pierreux et un ravin de bientôt deux mille mètres à droite. Les virages qui ne m’inspirent pas je mets pied à terre, le suisse que je rencontrerai le lendemain et qui est en vélo couché va se gameler vingt fois… Le paysage est d’enfer et… là je vais être époustouflée, personne ne me l’avait dit, je ne le savais pas, je vais avoir la surprise de ma vie, je suis en train de descendre dans l’un des plus beaux canyons du monde, alors je cesse de pédaler et de prendre mille risques, je savoure et prends mille photos…
- Formes et couleurs s’entremêlent, c’est trop, trop, trop beau, installez-vous confortablement avec votre petite douceur préférée (à boire, à manger ou à caliner), prenez la route avec moi et regardez :
Voilà, j’arrive au fond du canyon, il n’est que 15 heures, je compte bivouaquer là et passer une après-midi cool écriture. C’est bizarre mon vélo accroche d’une drôle de manière : première crevaison, roue avant, deux épines, au passage je vérifie que mon pneu est nase, l’impact d’une des morsures de chien est bien visible, je ne suis pas douée et je n’ai pas de force, je vais passer l’après-midi à réparer, je vais casser un démonte-pneus mais je vais y arriver. Je me dis qu’il faut que je change de pneus, je pense prendre un bus jusque Chimbote, les suisses me disent qu’il vaut mieux commander en france, qu’ici ça ne vaut rien. David (qui termine son tour du monde me dira de continuer comme ça, que je peux encore faire 2 ou 3 mille km ou plus), j’écoute David…
Je poserai ma tente dans la cour d’une maison abandonnée.
Bisous tout le monde
Magnifique ces montagnes de toutes les couleurs. Merci de nous avoir fait participer à la beauté du spectacle de la nature.
Besos
Merci a toi Monica se m’encourager, bisous