Bonjour à tous
Désolée de ne pas raconter mes aventures sur cette page mais le temps me manque.
Vous pouvez suivre mon voyage au jour le jour sur mon mur Facebook au nom de Françoise Denel, il est public et accessible à tous. Vous pouvez mettre vos commentaires qui me font toujours très plaisir.
Bisous à tous
Me voici partie à nouveau dans un truc de dingue : Le Sun Trip 2018
Hier le 10 juin 2018 à 16h30 j’ai rejoint le camp de base de Lyon du Sun Trip 2018.
Mais qu’est-ce que c’est que le Suntrip ? Vous qui me suivaient depuis longtemps vous savez que l’an dernier j’ai fait ce que j’appelle la route des cols c’est-à-dire partir de chez moi traverser le Vercors puis la Chartreuse rejoindre Thonon-les-Bains puis suivre la route des grandes-alpes et faire tous les cols mythiques : le col de l’Iseran le col du Galibier et j’en passe.
J’ai commencé à faire un fichier xls pour calculer tous les dénivelés et puis je me suis comme d’habitude arrêtée en chemin (du fichier xls pas de mon parcours parce que une fois arrivée à Nice je suis rentrée chez moi toujours en vélo chargé et toujours en autonomie totale)
Durant ce périple j’en ai bavé à mort. Monter de tels cols avec un vélo de 50 kg c’est tout sauf évident et je reconnais que la fin des cols j’ai beaucoup poussé, parfois je me disais autant prendre une brouette mais à la descente je pense que ça aurait été un peu plus compliqué…
J’ai parfois eu froid
Toujours adepte des bivouacs sauvages les Alpes et le beau temps m’ont comblée même si parfois la recherche était difficile et le sol un peu caillouteux…
Les paysages étaient magiques
J’ai détesté l’arrivée à Nice
Signe avant-coureur du Sun Trip 2018 j’ai rencontré des cyclotouristes chinois qui comme moi poussaient et se couvraient, échange magique…
Et puis sur un groupe de Cyclo Campeur sur facebook j’ai vu un dénommé Claude Lagriffoul avec un drôle d’engin il avait sur son toit un panneau solaire et en traînait un autre derrière lui, j’ai d’abord éclaté de rire, je me suis dit « mais il va s’envoler avec ce drôle d’engin » il m’a dit répondu « mais non c’est du sérieux d’ailleurs je vais faire le Suntrip ».
Je me suis donc intéressé au vélo solaire cela paraissait une bonne solution pour moi : avoir une assistance et garder mon entière liberté et je me suis aussi passionné pour le Suntrip.
L’an dernier ils ont fait ce qui s’appelle le suntrip tour c’est-à-dire un tour en Auvergne en Rhône-Alpes et en Suisse avec au programme de nombreux cols et le tout sans jamais se brancher à une prise électrique.
Ils sont passés à Val-d’Isère, moi aussi mais avec deux jours de retard !
J’ai continué à m’intéresser à la chose, le suntrip 2018 c’est un challenge hors du commun : rejoindre Lyon à Canton au sud de la Chine en vélo solaire sans jamais se brancher à une prise électrique, en autonomie totale et en moins de 100 jours.
Vous qui me connaissez, vous savez que j’aime les défis en tout genre alors je me suis dit pourquoi pas et voilà les préparatifs furent quelque peu laborieux… Ils feront l’objet d’une prochain article.
Quand même 70 ans pour devenir star, dure la vie de cyclo…
Merci de me suivre, merci de m’encourager, je sens que je vais en avoir besoin et la phrase magique : Bisous tout le monde
Bonjour à tous
Je suis repartie en voyage, en France cette fois-ci.
Traversée du Vercors, de la Chartreuse, Genève, Thonon-les-bains puis la Route des Grandes Alpes qui relie le lac Léman à la Méditerranée .
Vous pouvez suivre mon voyage en direct sur la page Face Book » Voyage de l’Espoir » facilement reconnaissable grâce au vélo vert sur une plaque de neige.
Vos commentaires et encouragements sont toujours les bienvenus.
Je relaterai mon voyage sur ce site en différé.
Bisous à tous
Françoise
Samedi 3 septembre 2016
Bivouac après Saillans – chez moi, Ferme de la Béoux à Jonchères : 45 km et 650 m de dénivelée.
Il fait beau, la circulation est très intense, départ en vacances de septembre ?
Je fais des courses à Die pour quelques jours car rien ni personne ne m’attend et je suppose que ma voiture après 5 mois d’abandon ne va pas démarrer.
Qu’il est dur de refuser l’aide que des personnes connues ou inconnues me proposent pour me ramener chez moi…
Je suis partie de chez moi en vélo d’un côté, je reviens en vélo de l’autre, c’est un peu comme si j’avais fait le tour du monde …
Je pousse sur les 4 derniers virages, mais je pédale sur les 19 autres…
Je rencontre Mathieu un warmshower du village voisin, toute une histoire Mathieu… Nous habitons à 5 km à vol d’oiseau… Nous nous suivons en Amérique du Sud, nous rencontrons lors de l’ascension de mes virages avec David dans la tempête de neige, je dépose chez lui une cyclo en perdition dans les virages, etc., etc.
Et j’arrive chez moi, étrange émotion après 5 mois, 6666 km…
Merci à tous mes suiveurs, vraiment merci.
La Drôme, cours d’eau protégé car le seul en France changeant son cours selon ses fantaisies et non endigué par l’homme…
Ressources du Diois : la Clairette, les noix, l’agneau, quelques chèvres, un peu de lavande, les hollandais l’été dans les campings au bord de la Drôme et surtout… Les Diois, des êtres exceptionnels
Mon Diois…
Le pic de Luc, 500 m de dénivelée, mon premier sommet après ma fracture…
Ne reste plus que 400 m de dénivelée…
Mes virages…
A bientôt pour d’autres aventures
Merci à tous
Vendredi 2 septembre 2016
Bivouac après Tournus – Bivouac après Saillans : 68 km
J’ai aimé cette portion de Via Rhona, hélas elle s’arrête brutalement…
Route à grande circulation, sans piste cyclable, puis ça va mieux puis traversée de Valence par l’extérieur, route étroite, pas de piste cyclable, beaucoup de circulation, l’horreur…
Enfin une piste cyclable bien cachée me permet de traverser l’enfilade de rond-points de Valence Sud en relative sécurité.
J’emprunte l’unique route qui mène à Die, qui est aussi celle qui mène à Gap, beaucoup de circulation (vacanciers de septembre ?), le bas-côté sert de piste cyclable, les voitures et camions me cassent les oreilles, c’est assez dur.
Pause Mac Do à Crest.
Après je suis fatiguée et il fait très chaud, je me mouille.
Mini courses à Saillans
Bivouac au pied des trois becs et sous la protection du monument aux morts 4 ans jour pour jour avant ma naissance.
Bisous mes suiveurs.
Toujours bleu ce Rhône…
Priorité aux voitures…
Là c’est chouette, cela ne va pas durer…
Et une incivilité, une de plus…
La Tour de Crest
Mon pays…
Mon pays : les Trois Becs et la vigne.
Super bivouac, petite visite des sangliers quand même…
Le Diois j’aime ça…
Jeudi 1 septembre 2016
Camping St Pierre de Bœuf – Bivouac 10 km après Tournus : 59 km
Beau temps tiède, vent fort 3/4 côté 1/4 dos
La vallée du Rhône ce n’est pas que le couloir de la chimie, je découvre de magnifiques paysages.
La piste cyclable est parfaite sauf dans ce qui vient d’être fait où ils ont mis un espèce de gravier asphalté scotchant qui ne fait que ralentir les vélos mais qui à mon avis n’est pas roulable en rollers.
Le fléchage à St Vallier est absent, je traverse trois fois le Rhône, la police veut m’envoyer en sens inverse…
Tous les commerces de Chamette où je veux faire mes courses sont fermés, rentrée des classes oblige. Je me rabats sur un bar où je fais une longue pause pour mettre ma page FB à jour.
Les kilomètres de l’après-midi sont longs…
Je ne ferai pas l’honneur de ma présence au camping de Tournus : 14 €, forfait pour deux personnes vélo et tente, pas de réduction pour une personne, les célibataires sont toujours taxés.
Recherche de bivouac difficile, je suis sur une digue, à ma gauche le Rhône, à ma droite un cours d’eau. Enfin un verger m’accueille, je me mets un peu en retrait pour éviter un éventuel arrosage automatique.
Bisous mes suiveurs.
En voiture on n’imagine pas ce que l’on rate…
Petit point carte
Je suis partie les arbres n’avaient pas de feuilles, je reviens elles tombent…
La Mer Noire n’est pas noire, le Danube n’est pas bleu, quant au Rhône il passe du bleu turquoise au vert émeraude…
Je n’y arrive pas et suis obligée de décharger…
Petite incursion en Ardèche…
Difficulté non inscrite au programme…
Je me régale…
Église de Tournus
Château de Tournus
Mon bivouac…
Bisous mes suiveurs
Mercredi 31 août 2016
Lyon – camping de St Pierre de Bœuf : 58 km
Grâce aux explications de mon fils, à mon blablatage, à mon non sens de l’orientation, et au gros efforts de la ville de Lyon en matière de pistes cyclables, je sors de Lyon sans problème et rejoins la route de Vienne, alias nationale 7, que je connais par cœur (ayant habité par là), peu fréquentée aux heures où je l’emprunte et maintenant souvent agrémentée de pistes cyclables.
J’évite ainsi la partie hyperdangereuse de la via Rhona où ils conseillent de prendre le train mais me paie presque 400 m de dénivelée.
Je suis heureuse de me rapprocher de chez moi…
Je n’avais pas l’intention d’ emprunter la via Rhona mais pour rejoindre Reventin-Vaugris je suis obligée de passer rive droite du Rhône, la rive gauche étant interdite aux vélos.
Le rond-point devant le pont est extrêmement dangereux, même pas de passages piétons pour le rejoindre en relative sécurité. Dans notre pays la voiture est encore prioritaire sur piétons et vélos. Unissons nos efforts pour que cela change !
Et me voilà sur la via Rhona, je me dis « je vais tester » et c’est un vrai bonheur, petit billard roulant, je retrouve des petites rues et des chemins que j’avais découverts, ils sont maintenant fléchés.
Je franchis dignement les obstacles
Deux cyclistes me servent d’anges gardien et me guident là où le fléchage laisse à désirer.
Je ne m’ennivre pas de Côte Rôtie…
Ouf, ils n’obligent pas les vélos à traverser…
L’art toujours m’enchante…
Et les petits chemins perdus aussi…
La supérette et le camping de St Pierre de Bœuf sont les bien-venus, mes voisins camping caristes sont super sympas.
Le tout sous un beau soleil…
Les chiffres : perdus pour l’instant !
Kilométrage : 58 km
Dénivelée positive :
Temps sur le vélo :
Conditions météorologiques :
Bisous mes suiveurs.
29 et 30 août 2016
A mon avis, vu comme je me suis perdue, une trentaine de km en velov.
Merci à l’un de mes fils et l’une de mes belles-filles de m’avoir accueillie .
Opération remontage du vélo, rachat téléphone, récupération photos et contacts réussie jusqu’au 5 août.
Opération coiffeur pas vraiment réussie…
Bisous mes suiveurs
27 et 28 août 2016
À faire une fois dans sa vie, mais pas deux.
Pour aller à Bucarest pas de souci.
Et là refus du chauffeur d’embarquer mon vélo, le bus est plein, pas de remorque, pas de place. La négociation va durer une demi-heure. Tout y passe, les supplications, les menaces, les sourires, les pleurs, ils veulent bien m’embarquer jusqu’à la frontière mais pas plus loin en me faisant signer un papier. Je persiste à brandir en étendard mon billet où il y a écrit bicyclette, une jeune femme roumaine et parlant le français plaide ma cause. De toute façon sans mon vélo je ne pars pas. Enfin mon vélo est embarqué.
Voyage très inconfortable.
Aucune autoroute en Roumanie.
Un ivrogne fera son cirque et faillira être débarqué.
Contrairement au trajet suivi avec l’EV6 il y a des frontières avec de vrais contrôles d’identité.
Je découvre les pays traversés sous d’autres jours, de la montagne, de la montagne, c’est magnifique.
Pour la petite histoire je me paie une crise de colite et le chauffeur refuse de m’ouvrir les toilettes, terrible… Réveil difficile…
A l’arrivée un de mes enfants m’attend et ça c’est magique.
Bisous à tous ceux qui m’ont aidée pour ce difficile voyage.
26 août 2016
Tulcea (Roumanie
Installée sur le parking de l’hôtel le propriétaire me jette et me voici sous l’abri bus très sale avec beaucoup de passages et son risque de vol. Malgré toute mon attention on me volera mes patins de rechange.
Un homme veut absolument m’aider et son truc c’est d’emmailloter le vélo avec carton et collant. Bien sûr je dois le payer, bien sûr, ce n’est pas assez, bien sûr pendant que je vais chercher de l’argent je quitte mon vélo des yeux, je déteste.
Bisous mes suiveurs
